Test : écran iiyama G-Master 34″ UltraWide QHD 240Hz

Trouver le moniteur capable d’exceller à la fois dans le jeu compétitif et dans un usage professionnel relève souvent du casse-tête. Vous souhaitez une installation épurée qui puisse accueillir sans compromis votre PC, votre console nouvelle génération et votre station de travail. Le iiyama G-Master Gold Phoenix se présente comme la réponse à cette quête d’unification, en promettant le meilleur des deux mondes.

Déballage et premières impressions

Dès la réception du iiyama G-Master Gold Phoenix, modèle GCB3486WQSCP-B1, une certaine sobriété se dégage de l’emballage. Certains pourraient le trouver un peu simple pour un écran de cette envergure, mais l’essentiel est que le produit soit arrivé en parfait état. Une fois sorti de sa protection, le moniteur impose sa présence. Avec ses 34 pouces de diagonale et son format ultra-large de 21:9, il occupe une place conséquente sur le bureau. Le design est résolument orienté gaming, avec des lignes tendues et une finition noire mate élégante qui évite les reflets disgracieux. Le montage du pied réglable est une affaire de quelques minutes, ne nécessitant aucun outil particulier. L’ensemble, pesant 8 kilogrammes, respire la robustesse et la stabilité. La courbure de 1500R est immédiatement perceptible et promet une immersion accrue, que ce soit en jeu ou pour le travail. La première impression est donc celle d’un produit sérieux, bien construit, qui sait allier esthétique gaming et sobriété pour s’intégrer dans différents environnements.

Qualité d’image et performances en jeu

Le cœur de ce test réside bien évidemment dans les performances de la dalle. iiyama a opté pour une technologie VA qui offre des contrastes profonds et des noirs intenses, un véritable atout dans les scènes sombres de jeux ou de films. La résolution WQHD de 3440 x 1440 pixels sur une diagonale de 34 pouces offre une finesse d’affichage remarquable, sans nécessiter une carte graphique aussi puissante que pour de la 4K. C’est en jeu que le Gold Phoenix déploie tout son potentiel. Le taux de rafraîchissement ahurissant de 240Hz, couplé à un temps de réponse de 0.4ms (MPRT), garantit une fluidité et une réactivité extrêmes. J’ai pu constater une absence totale de flou de mouvement dans les jeux les plus rapides, comme les FPS compétitifs. La technologie Adaptive Sync assure une synchronisation parfaite avec la carte graphique, éliminant ainsi les déchirements d’image. Il est vrai que, venant d’une dalle IPS, les angles de vision peuvent paraître légèrement plus restreints, mais la courbure 1500R compense largement ce phénomène en recentrant l’action vers l’utilisateur. La luminosité de 500cd/m² est excellente et rend l’écran compatible avec les contenus HDR, ajoutant un surcroît de dynamisme à l’image.

Connectique et fonctionnalités : le couteau suisse du bureau moderne

Là où le G-Master Gold Phoenix se distingue particulièrement, c’est par sa connectique ultra-complète qui en fait bien plus qu’un simple moniteur de jeu. Il s’agit d’une véritable station d’accueil. On y trouve deux ports HDMI 2.1, une aubaine pour les possesseurs de consoles nouvelle génération comme la PlayStation 5 ou les Xbox Series, permettant de profiter du 1440p à 120Hz avec le VRR activé. Le DisplayPort est également présent pour les PC. Mais la pièce maîtresse est sans conteste le port USB-C avec fonction Dock. Il permet non seulement de transmettre le signal vidéo jusqu’à 240Hz, mais aussi de recharger un ordinateur portable grâce à une puissance délivrée de 95W. Un seul câble suffit pour transformer son laptop en une station de travail complète. Le hub USB intégré (4 ports USB 3.0) et le port Ethernet RJ45 viennent parfaire cette connectivité. J’ai également beaucoup apprécié la présence d’un commutateur KVM, qui permet de contrôler deux sources différentes (un PC de bureau et un portable, par exemple) avec un seul ensemble clavier/souris. Les modes PIP (Picture-in-Picture) et PBP (Picture-by-Picture) fonctionnent à merveille pour afficher deux sources simultanément. Si un utilisateur a rapporté une expérience malheureuse avec un port USB-C non fonctionnel, mon modèle de test n’a présenté aucun défaut, ce qui laisse penser à un cas isolé relevant du service après-vente.

Ergonomie et usage au quotidien

Au-delà du jeu, le iiyama GCB3486WQSCP-B1 se révèle être un excellent compagnon pour la productivité. Son format 21:9 offre un espace de travail considérable, idéal pour afficher plusieurs fenêtres côte à côte sans compromis. Le montage vidéo, la programmation ou la simple gestion de multiples documents deviennent un plaisir. Le pied est un modèle d’ergonomie : il est réglable en hauteur, ce qui permet de trouver facilement une position de travail confortable et d’éviter les douleurs cervicales. Les menus de l’OSD sont clairs et accessibles via un joystick pratique situé à l’arrière de l’écran. Les haut-parleurs intégrés sont présents pour un usage d’appoint, mais ne remplaceront pas un système audio dédié pour une immersion sonore de qualité. Au quotidien, la polyvalence de cet écran est son plus grand atout. Il passe sans effort d’une arène de jeu ultra-réactive à un poste de travail efficace et confortable, le tout via un hub de connexion qui simplifie grandement la gestion des câbles sur le bureau. C’est un moniteur qui s’adresse aussi bien aux joueurs exigeants qu’aux professionnels cherchant à optimiser leur espace de travail avec une solution tout-en-un performante.

Bilan du test

Mon avis sur ce produit

Après avoir passé du temps avec ce iiyama G-Master Gold Phoenix, je dois avouer que la fiche technique est incroyablement séduisante pour un appareil aussi bien pensé pour le jeu, avec sa dalle VA ultra-large à 240Hz, que pour la productivité grâce à sa station d’accueil USB-C très pratique qui recharge mon ordinateur portable. La qualité d’image est excellente et les réglages sont nombreux, mais tout n’est pas parfait : le principal bémol réside dans un contrôle qualité qui semble inégal, avec des soucis de connectivité rapportés sur les ports HDMI ou USB-C qui peuvent gâcher l’expérience, sans parler des angles de vision typiques d’une dalle VA qui surprendront les habitués de l’IPS. Au final, c’est un moniteur au rapport qualité-prix exceptionnel sur le papier, mais son acquisition s’apparente un peu à une loterie, ce qui est vraiment dommage au vu de son immense potentiel.

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