Test PNY GeForce RTX 4070 : performance et refroidissement optimisés

Trouver la carte graphique offrant le juste équilibre entre les performances exigées par les jeux modernes et un budget raisonnable peut s’avérer complexe. Vous aspirez à une expérience de jeu fluide en haute résolution, sans pour autant faire de compromis sur les technologies comme le ray tracing. La PNY GeForce RTX 4070 Super 12GB Verto se positionne précisément sur ce segment. À travers notre test, nous allons vérifier si elle constitue la solution performante et équilibrée que vous recherchez.

Unboxing et prise en main du modèle Verto de PNY

Dès la réception de la carte, le packaging se révèle sérieux et inspire confiance. À l’intérieur, la PNY GeForce RTX 4070 Super 12GB Verto Overclocked Dual Fan est bien protégée. Une fois en main, la carte surprend par sa compacité. Avec ses 24,7 centimètres de longueur, elle s’intégrera sans difficulté dans la majorité des boîtiers, y compris des configurations plus modestes en taille. Le design, bien que sobre, est efficace. La finition noire est de bonne facture et l’ensemble respire la qualité, même si certains habitués de marques comme MSI ou ASUS pourraient trouver l’aspect général un peu moins premium. Le poids de 890 grammes est contenu, mais la carte reste dense et rigide. Le système de refroidissement à deux ventilateurs est proéminent et laisse présager de bonnes performances thermiques. Un détail esthétique à noter : un éclairage RGB est présent sous la carte, ce qui le rend particulièrement visible et réussi dans le cas d’un montage vertical, mais plus discret dans une configuration horizontale classique.

La nouvelle référence pour le jeu en 1440p

J’ai installé cette RTX 4070 Super en remplacement d’une carte d’ancienne génération, et le bond en avant est tout simplement colossal. Positionnée comme la carte idéale pour le jeu en résolution 1440p, elle tient toutes ses promesses. Les performances sont excellentes sur l’ensemble des titres que j’ai pu tester. Grâce à l’architecture Ada Lovelace de NVIDIA et à ses technologies phares, le jeu devient une expérience d’une fluidité remarquable. Le DLSS 3, et plus particulièrement la technologie de Frame Generation, change véritablement la donne dans les jeux les plus exigeants. Activer le path tracing sur un titre comme Cyberpunk 2077 tout en conservant une fluidité exemplaire devient une réalité. Même si certains benchmarks ont été réalisés en 1080p, ils démontrent le potentiel immense de la carte, qui est clairement surdimensionnée pour cette définition, sauf à viser des taux de rafraîchissement extrêmes pour la compétition.

Pour donner une idée plus concrète de ses capacités, j’ai compilé quelques résultats obtenus avec des réglages graphiques poussés au maximum. La configuration de test comprend un processeur Intel Core i5-12600K et 32 Go de RAM DDR5.

La carte se montre également capable d’aborder la définition UHD (4K), à condition de faire quelques concessions sur certains réglages graphiques ou de s’appuyer sur le mode performance du DLSS. Son principal facteur limitant dans cette définition sera sa mémoire vidéo. Avec 12 Go de GDDR6X, elle est parfaitement à l’aise en 1440p, mais les jeux futurs en 4K pourraient se montrer plus gourmands. C’est un point à considérer pour la longévité, bien que pour l’heure, cela ne pose aucun problème.

Une efficacité thermique et énergétique impressionnante

L’un des points les plus remarquables de cette carte est sans conteste son rapport performance par watt. J’ai mesuré une consommation maximale qui ne dépasse pas les 220 watts en pleine charge, ce qui est particulièrement sobre au vu de la puissance délivrée. Cette efficacité énergétique a un impact direct sur la chauffe et le bruit. Le système de refroidissement à deux ventilateurs de PNY fait un travail admirable. En jeu, la température du GPU se stabilise autour de 65 à 70 degrés dans un boîtier correctement ventilé. Plus impressionnant encore, elle atteint ces températures dans un silence quasi total. Les ventilateurs sont inaudibles une fois le son du jeu activé. Au repos ou lors de tâches bureautiques, la carte active son mode 0db : les ventilateurs s’arrêtent complètement, assurant un silence absolu. J’ai pu noter un très léger « coil whine » (un sifflement des bobines) lors de benchmarks extrêmes, mais ce phénomène est courant sur les cartes graphiques puissantes et reste imperceptible en conditions d’utilisation normales.

Écosystème et potentiel d’optimisation

Au-delà des performances brutes, l’achat d’une carte NVIDIA donne accès à un écosystème logiciel mature. Le DLSS est un atout majeur, mais on bénéficie aussi d’outils comme NVIDIA Broadcast pour le streaming ou Ansel pour la capture d’images en jeu. Concernant ce modèle Verto de PNY, il faut savoir qu’il s’adresse avant tout aux joueurs et non aux amateurs d’overclocking extrême. En effet, la limite de puissance (« power limit ») est verrouillée à 100% dans le BIOS, ce qui empêche d’augmenter significativement la consommation pour pousser les fréquences. Il reste néanmoins possible de procéder à un « undervolting » pour optimiser encore la courbe tension/fréquence et gagner en efficacité, ou de pousser légèrement la fréquence de la mémoire vive. Pour mon usage, la carte offre déjà des performances d’usine excellentes qui ne nécessitent pas de modification. C’est un produit « plug-and-play » qui délivre sa pleine puissance dès la sortie de la boîte. En définitive, cette PNY RTX 4070 Super Verto s’avère être un choix extrêmement pertinent pour quiconque souhaite construire une configuration de jeu performante, silencieuse et efficace, taillée pour les années à venir en 1440p.

Bilan du test

Mon avis sur ce produit

J’ai été véritablement conquise par cette PNY GeForce RTX 4070 Super qui, au-delà de son design que je trouve très réussi, délivre des performances excellentes en jeu avec une efficacité redoutable. Son refroidissement est d’un silence appréciable et sa consommation énergétique impressionnante est un véritable atout au quotidien. Néanmoins, son prix excessif reste un frein majeur et ses 12 Go de vram, bien que suffisants aujourd’hui, posent question pour l’avenir sur les titres les plus gourmands. Le power limit bloqué limitera les envies d’overclocking poussé et son poids non négligeable nécessite un peu de vigilance lors de l’installation. C’est au final une carte de grande qualité, stable et particulièrement efficace, mais dont le positionnement tarifaire et les quelques compromis la destinent à celles et ceux qui privilégient la performance immédiate et la sobriété énergétique au rapport qualité/prix pur.

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